ADDEL

PROJET D’APPUI À LA DÉCENTRALISATION ET AU DÉVELOPPEMENT LOCAL

Le Projet d’Appui à la Décentralisation et au Développement Local (ADDEL) financé par l’Agence Française de Développement est prévu pour une durée de 4 ans. Le maître d’ouvrage délégué est la Direction des Collectivités Locales et l’opérateur recruté est le groupement BDPA-GERAD.

Le Groupement BDPA/GERAD a été choisi comme Opérateur du Projet ADDEL qui est un projet de développement local initié par le Gouvernement du Sénégal. Le projet est basé dans les régions de Tambacounda et de Kolda.

Le montant total du projet est de 6, 2 millions d’euros dont 58,2% destiné à l’appui aux Communautés rurales. Le projet vient en complémentarité au PNIR. Ses actions concernent 33 communautés rurales des départements de Tambacounda, Bakel, Vélingara soit environ 500.000 personnes.

Le projet se compose de deux phases successives :

  • La phase de démarrage d’une durée de 8 mois visant à la levée des conditions suspensives de versement des fonds aux GIC et aux CR. Pendant cette phase certains appuis peuvent être réalisés par le projet sur financement du budget géré : équipement des CR, contribution à l’indemnisation des assistants communautaires, établissement des PLD et PAI ;
  • La phase d’exécution du projet pendant laquelle les réalisations sont effectuées.

Un avenant a modifié la convention de financement :

  • constitution de trois bénéficiaires finaux (GIC) à caractère départemental dont les comptes seront ouverts au Trésor Public
  • report de la date limite de versement des fonds au 31 décembre 2007
  • clause dérogatoire à l’article 11.1 concernant l’exécution des marchés pour tous les marchés inférieurs à 50.000 euros
  • abrogation de l’article relatif à la clause d’origine
  • abrogation de la clause portant sur le délai entre la date d’octroi et la levée des conditions suspensives

Objectifs du projet

Le projet d’Appui à la Décentralisation et au Développement Local (ADDEL) a pour finalité de contribuer à améliorer les conditions de vie et à réduire la pauvreté des populations rurales, en respectant l’esprit de la lettre de politique de développement rural décentralisée.

 

  • Son premier objectif est d’améliorer l’accès des populations aux services de base, tels les infrastructures et les équipements collectifs de santé ou d’éducation (dispensaires, école), les services prioritaires ou de désenclavement (pistes), les investissements productifs à rentabilité différée (actions de gestion des ressources naturelles), les investissements collectifs productifs (irrigation, micro barrages). Il vise également à développer un environnement économique favorable aux activités rurales et à la gestion durable de l’environnement.
  • Son deuxième objectif est de renforcer la maîtrise d’ouvrage des communautés rurales dans les domaines d’activités transférés par l’Etat. En donnant aux collectivités locales la possibilité d’exercer les activités qui leur sont dévolues par la législation, le projet devrait contribuer à améliorer leurs performances de gestion et à renforcer le processus de décentralisation.
  • Son troisième objectif est d’accroître la participation et la responsabilité des populations dans la mise en œuvre de leurs projets. En permettant aux acteurs locaux de s’impliquer fortement dans les actions de développement, le projet devrait contribuer à renforcer les dynamiques locales à la base, à améliorer les performances de la société civile, à promouvoir la concertation et à renforcer la démocratie locale.